par Raymond Lumley
Chronologie sommaire
pour Irma Waybourne et Ève de Poitiers
1921. Naissance d’Irma Waybourne.
1935. Naissance d’Ève de Poitiers quelque part en France. On ne connaît pas son identité initiale.
1940, 14-17 février. Irma disparaît à Hanging Rock en compagnie de ses deux sœurs aînées. Elle seule est retrouvée trois jours plus tard, indemne mais amnésique.
1947. Irma Waybourne, après une violente dispute avec son oncle Albert Fitzhubert, quitte Martingale Manor et devient professeur d’Anglais à Melbourne.
1950-1955 (?). Rédaction de Merriblinte, conçu en rêve par Irma Waybourne, sous la dictée de Ninggalobin.
1957. Irma Waybourne rencontre Ève de Poitiers, avec qui elle passe le reste de sa vie, se passionnant pour les sciences occultes et le folklore aborigène.
1958. Elles louent une petite maison située à Melbourne, au 9 Union Street, Richmond, où elle résideront jusqu’à leur mort.
1960. Mort de Sara Waybourne, la mère d’Irma auteure de la tapisserie Sucharys. Irma refuse son héritage.
1960-1990 (?). Rédaction d’EingAnjea.
1970, 14 février. Ève de Poitiers offre à Irma Waybourne : Pour toi ma chérie.
1988. Irma Waybourne prend sa retraite.
1989, Irma Waybourne et Ève de Poitiers effectuent un long voyage à travers l’Europe : elles visitent, entre les mois de février et juillet, l’île volcanique de Santorin, puis Lesbos, Paris, Bruxelles, Stonehenge et Oslo.
1991. Mort d’Irma Waybourne.
1998. Raymond Lumley retrouve Mademoiselle de Poitiers, dont il recueille le témoignage (1999-2003).
1999. Ève de Poitiers prend sa retraite.
2012. Mort d’Ève de Poitiers.
Version alternative pour la page de titre de Merriwollert
Documents relatifs aux œuvres
d’Irma Waybourne et Ève de Poitiers
- Les deux œuvres principales, dues, pour la première à Irma Waybourne, et pour la seconde au couple formé par Irma et Ève, sont :
Merriblinte et EingAnjea. Nous possédons l’original (en anglais, traduit par la suite en français par Ève de Poitiers) de Merriblinte. Les deux originaux d’EingAnjea furent respectivement déposés dans les cercueils d’Irma Waybourne et d’Ève de Poitiers, en sorte que nous n’avons à notre disposition qu’un fac simile de l’exemplaire français (propriété personnelle d’Ève de Poitiers.
Dans l’esprit des deux femmes, ces deux œuvres devaient se trouver réunies sous le titre de : Merriwollert — Le temps du rêve.
- Œuvres inachevées, œuvres annexes. Je les présente ici aussi pour qu’on ait un point de vue synoptique de ce que fut l’activité « littéraire » des deux femmes durant leur vie commune.
— La ∞° vie d’EingAnjea — Au carrefour du néant, inachevé, date de rédaction inconnue. Cette huitième partie devait être de pendant de : 0. Sans substance absolument, la vie d’EingAnjea/AnjeiNgana se déroulant dans les profondeurs de Hanging Rock.
— Pour toi ma chérie. Un recueil de 6 grands mandalas offert par Ève de Poitiers à Irma Waybourne, à l’occasion du trentième anniversaire de sa disparition à Hanging Rock.
— Étoiles circulaires. Série de 16 tableaux réalisés à l’occasion de leur voyage en Europe (1989).
- À ces œuvres conçues en tant que telles, il convient d’ajouter un très grand nombre de compositions graphiques liées à l’élaboration de l’une ou à l’autre d’entre elles : ainsi les illustrations de Merriblinte « rejetées par Ninggalobin », ou les nombreux travaux préparatoires ou annexes d’EigAnjea (tels les plans des cubes ou la série des « emblèmes dédiés à la tétrade parisienne »), ou bien encore ayant permis l’élaboration des mandalas de : Pour toi ma chérie.
- Et il ne faut pas oublier les témoignages d’Ève de Poitiers, revus et corrigés par son auteure, au premier rang desquels il faut compter sa vision du Temps du Rêve, ainsi que le compte-rendu, ou plutôt le récit, obtenu en transe auto-hypnotique, des sept vies d’EingAnjea.
NOTE GÉNÉRALE
Je présenterai tout d’abord ici une version allégée d’EingAnjea. On trouve en effet dans cette œuvre un grand nombre de tableaux contenant soit des cryptoglyphes soit des atomes linguistiques, dont la lisibilité est souvent assez fortement compromise du fait qu’ils se trouvent superposés à un fond illustré reproduisant une partie de l’emblème auquel ces tableaux se trouvent associés. Leur noyau central correspond d’autre part à l’une des faces d’un cube mental composée de neuf carrés élémentaires, environnés de douze autres crytoglyphes ou atomes linguistiques qui forment en quelque sorte leur environnement contextuel.
Tout cela rend leur déchiffrement parfois très hasardeux. Je me contenterai donc de fournir dans cette première partie les seuls éléments appartenant en propre à ces tables de cryptoglyphes et atomes linguistiques. Et la version complète d’EingAnjea se trouvera présentée en situation, dans la partie finale intitulée : Hier, aujourd’hui et demain, Ève de Poitiers ayant accepté de me montrer comment elle et Irma se servaient d’EingAnjea pour vivre ou revivre, en état de transe légère, ce qu’elles appelaient leurs vies parallèles.
Voici, à titre d’exemple indicatif, un tableau de cryptoglyphes et un tableau d’atomes linguistiques dans leur configuration originale, et dans leur présentation réduite, telle que j’ai jugé bon de les présenter tout d’abord.
Face 1 de : 0. Sans substance absolument
Table originale des cryptoglyphes
Emblème correspondant
Table simplifiée
Table originale des atomes linguistiques
Emblème correspondant
Table simplifiée








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