Figures

 
 
 

 HG 2

 
 
 

La compréhension du manuscrit LaraDansil pose des problèmes de différentes natures. Il convient dans un premier temps d’en étudier la structure : celle-ci, très soigneusement réfléchie, est susceptible de nous apprendre beaucoup. J’ai déjà exposé en détails son déploiement linéaire, en trois parties et onze chapitres, et décrit par le menu les alphabets qui s’y trouvaient employés.

Je vais m’intéresser maintenant à la nature de la langue, et aux ressources dont nous disposons pour en percer les mystères — ceux-ci tenant essentiellement au fait qu’il s’agit d’un langage (l’énantien) dont il n’existe à ma connaissance aucun locuteur avoué sur terre, et que d’autre part les textes rédigés en transcript  utilisent une grammaire très fortement parataxique, apparentant ceux-ci à un discours enchâssé.

En ce qui concerne les illustrations, je verrai comment, dans le manuscrit, s’organisent en systèmes cohérents :

Les vignettes
Les cartes-silhouettes
Les visages
Les paysages.

Je ferai enfin le point sur ce que nous savons des Snoutobreξ, c’est-à-dire rien en dehors de ce que nous révèlent le manuscrit LaraDansil lui-même et Merriblinte, le mythe qu’Irma Waybourne, la sœur cadette des deux disparues du 14 février 1940, reçut en rêve[1].

 
 

Harald Langstrøm, 2029

 
 
 

 HG 3

 
 
 


[1]. Nous en savons fort heureusement beaucoup plus aujourd’hui, grâce à la contribution de Nael di Faella. Voir ci-dessous son article sur les Nasins. (Note d’Helena Stang, 2038.)